Perdre des cheveux au fil du temps est un phénomène naturel qui se déroule selon trois étapes : anagène, catagène et télogène. Une chute de cheveux qui s’accélère peut être révélatrice d’une alopécie. Ce phénomène présente des caractéristiques propres qui peuvent mettre en garde le patient qui en est atteint.
Toutes les catégories de personnes sont susceptibles d’être touchées par l’alopécie : il n’y a pas de distinction d’origine ethnique ni d’âge. Le premier diagnostic se fait par une prise de sang. Une biopsie du cuir chevelu peut également être demandée si la zone présente un aspect cicatriciel. Découvrez les causes, symptômes et traitements qui existent pour l’alopécie.
Alopécie : qu’est-ce que c’est ?
Le mot « alopécie » est le terme utilisé en médecine pour parler de la perte de cheveux. Celle-ci se manifeste le plus souvent par la calvitie, ou alopécie androgénétique. Elle affecte beaucoup plus les hommes que les femmes.
Le cycle de pousse naturel d’un cheveu se déroule en trois étapes bien distinctes et dure généralement entre deux et cinq ans. On appelle « anagène » la première étape, qui correspond à la période de croissance du cheveu. Cette phase est la plus longue : elle dure plusieurs années.
Au cours de la seconde phase, dite « catagène », qui ne dure que trois semaines environ, le cheveu ne croît plus. On remarque un rapprochement des racines des cheveux vers le cuir chevelu. Enfin, la troisième et dernière étape est appelée « télogène ». Elle aboutit à la chute des cheveux et au recommencement du cycle pilaire.
Dans le cas de l’alopécie, on observe un raccourcissement important de la phase anagène. Les cheveux poussent moins vite et tombent plus souvent. Il en résulte des zones de calvitie sur la tête, surtout au niveau de la couronne et des tempes.
Selon l’American Academy of Dermatology (étude d’Amy S Chenget de Susan J Bayliss dans ” The genetics of hair shaft disorders”), il est normal de perdre entre 50 et 100 cheveux par jour. Au-delà, si la chute est quotidienne, nous pouvons parler d’alopécie.
Quelles sont les causes de la perte de cheveux ?
Plusieurs facteurs peuvent être à l’origine de la perte de cheveux, que ce soit de façon temporaire ou permanente :
- Les allergies, les irritants, les toxines, les brûlures, les blessures et les infections,
- La prise de certains médicaments notamment les stéroïdes anabolisants,
- L’insuffisance rénale chronique,
- La radiothérapie et la chimiothérapie sont également susceptibles de provoquer la chute de cheveux.
- Une surdose de vitamine A,
- Une anémie ferriprive,
- Un dysfonctionnement de la thyroïde,
- La fièvre,
- Un déséquilibre hormonal ou une grossesse peuvent parfois aussi être à l’origine de ce phénomène.
A quoi reconnait-on une alopécie ?
Les cheveux clairsemés constituent le symptôme le plus apparent de l’alopécie androgénétique.
La calvitie chez les hommes affecte en premier lieu les tempes, et le sommet du crane. Par la suite, c’est le sommet de la tête qui se dégarni. Par conséquent, on observe un recul de la ligne des cheveux. Au final, il ne persiste qu’une couronne de cheveux autour de la tête.
Quant à la calvitie chez les femmes, contrairement aux hommes, elle démarre sur la partie supérieure de la tête. Cependant elle est beaucoup plus diffuse donc plus discrète. Ainsi il est possible pour certaines femmes aux cheveux longs de cacher totalement leur calvitie.
S’il arrive que les messieurs perdent complètement leurs cheveux, ce n’est généralement pas le cas des femmes.
On parle de chute de cheveux peladique lorsque les cheveux tombent soudainement en formant de petites plaques arrondies sur le cuir chevelu. Quelquefois, ce sont les poils du visage ou du corps qui chutent de cette manière. Chez ces personnes, les ongles sont parfois ponctués de petites marques ou présentent des dépressions de faible ampleur en forme de coupe. Cette affection progresse généralement par poussées, entrecoupant la repousse des cheveux et des poils du corps.
Les différents types d’alopécie
Il existe diverses formes d’alopécie. Chacun de ces types a des causes et origines différentes :
- alopécie androgénétique, plus communément appelée calvitie. Il s’agit de la forme la plus répandue l’alopécie
- effluvium télogène : ce type d’alopécie touche davantage les hommes que les femmes et se résoud généralement au bout de quelques mois
- alopécie cicatricielle, elle apparait suite à un traumatisme du cuir chevelu (accident, brûlure, etc.)
- pelade (ou alopécie en plaques), cette forme de chute de cheveux se fait par zones circonscrites et est considérée comme une maladie auto-immune
- alopécie de traction, autrefois appelée alopécie du chignon, concerne les femmes qui exercent une traction trop forte sur leur cuir chevelu à travers des coiffures (tresses serrées, défrisages, etc.)
- trichotillomanie : il s’agit d’un trouble du comportement qui consiste à s’arracher compulsivement les cheveux
Quels traitements existent contre la perte de cheveux ?
Il existe différents types de traitements en cas d’alopécie :
1 – Traitement par médicament
Le traitement a pour but de retarder ou de mettre fin à la chute des cheveux et de favoriser la pousse de nouveaux cheveux. Certains médicaments stimulent la repousse des cheveux. Leur utilisation (comme le minoxidil topique et le finastéride oral), ne convient pas à tous les patients atteints d’alopécie.
L’efficacité de ces médicaments pour la pousse des cheveux est limitée. Dans un petit nombre de cas, ils permettent une pousse complète des cheveux. Ces médicaments se montrent très performants pour les petites pertes de cheveux. Leur action positive cesse toutefois dès l’arrêt du traitement.
Le finastéride ne convient pas aux femmes qui souhaitent devenir enceintes : il peut causer des malformations congénitales graves. Quant à la biotine, c’est un type de vitamine qui permet de consolider les cheveux et les ongles et que l’on utilise souvent comme traitement adjuvant.
Un autre type de médicament qui peut être utilisé pour certains types de perte de cheveux est le corticostéroïde. Une injection de corticostéroïdes dans les zones touchées permet parfois de traiter les cas moins graves d’alopécie. Les corticostéroïdes systémiques (comprimés) ont des effets secondaires à long terme et ne sont utilisés que dans les cas les plus graves.
Lorsqu’il s’agit d’une alopécie grave, quelle qu’elle soit, les traitements médicamenteux peuvent réduire la perte de cheveux, mais ne peuvent en éliminer la cause. Pour y remédier, une intervention chirurgicale ou le port d’une perruque ou d’un postiche peuvent être envisagés. Vous pouvez aussi apprendre à faire face à votre perte de cheveux et ne pas chercher d’autres formes de traitement médical.
2 – Traitement via la Greffe de cheveux
Le traitement via la greffe de cheveux consiste à retirer des follicules pileux à l’arrière du crâne et de les transplanter dans les zones chauves du cuir chevelu. Quand les cheveux font des vagues ou sont frisés, le nombre de cheveux par centimètre carré est plus faible pour chaque greffon. Il en va de même pour les personnes ayant une couleur de cheveux similaire à celle de leur peau.
Hélas, si la chute des cheveux se poursuit après la greffe, la provenance des greffons va également diminuer. Les personnes les moins aptes à recevoir une greffe de cheveux sont les jeunes hommes d’une vingtaine d’années atteints d’une calvitie qui progresse rapidement. Si tel est le cas, et que le père de ce jeune homme était chauve à 55 ans, une transplantation capillaire peut coûter très cher.
Les patients qui décident de soigner leur alopécie par une greffe de cheveux sont de plus en plus nombreux et c’est une excellente décision. En effet la piste médicamenteuse est très dangereuse pour la santé sur le moyen et long terme (effets secondaires extrêmement nocifs). De plus, les autres solutions pour soigner la perte de cheveux sont temporaires – voire inefficaces – en fonction du type d’alopécie du patient.
En revanche, comme vu précédemment, la greffe de cheveux est une méthode radicale mais qui a un certain coût. Et il n’est pas rare de voir des personnes opter pour la greffe de cheveux en Turquie afin de profiter des tarifs low coast. Toutefois, cette solution est impertinente voire dangereuse ! Les risques et effets secondaires liés à cette intervention ne sont pas à prendre à la légère, loin de là.
Les établissements insalubres et le personnel non qualifié qui pratiquent ces opérations ne relèvent pas du mythe. Ils sont malheureusement très nombreux. Et il est très difficile d’avoir le recul nécessaire à distance. Sans parler de la détresse psychologique dans laquelle se trouvent les patients prêts à passer à l’acte.
Conclusion : subir une implantation de cheveux c’est bien, effectuer sa greffe de cheveux chez un chirurgien professionnel, c’est mieux !
Contactez notre clinique de greffe de cheveux à Bruxelles au +32-4731-379-19 ou via le formulaire de contact afin de bénéficier d’un diagnostic gratuit. Nos spécialistes du centre regen-hair sont là pour vous permettre de résoudre définitivement vos problèmes d’alopécie.
